par Stéphane Verdier
WNP Sports – Montréal (14/12/2013) - Il me semble que les enseignements de Michel Therrien n'ont pas été entendus ou, à tout le moins, compris par ses ouailles. Price a fait quelques miracles depuis le début du match, mais il ne pourra tout faire seul ! L'exécution est lamentable, les passes imprécises et il y a un manque de conviction flagrant. Même les bougies d'allumage du début de saison sont incapables d'effectuer des passes sur la «palette» ou semble manquer de jus pour faire quelques enjambées de plus et remettre la rondelle au joueur de la bonne équipe.
Le préposé à l'équipement a dû travailler fort au premier entracte, n'est-il pas vrai que l'aiguisage semblait déficient avec toutes ses chutes au premier 20 ?
Est-ce que la fatigue gagne le club comme elle l'avait fait l'an dernier ? La débandade de fin fin de saison arrive plus vite cette année avec un calendrier complet.
C'est pour tant le moment ou jamais de se remettre en mode victoire face un club qui n'a pas vraiment d'avenir.
Le CH n'a marqué qu'un seul petit but en plus de 10 périodes de hockey. Les deux derniers filets des Canadiens ont été enfilés par Alex Galchenuyk, deux buts tard en fin de période; contre les Sabres à 18:07 de la 2e période et à 56 secondes de la fin du match contre les Flyers ! Assez faible comme attaque depuis une semaine et la disette se poursuit encore ce soir !
Souhaitons que la troupe montréalaise réalise que le match est en cours !
APRÈS 40 MINUTES
Cette période de hockey a été marqué d'abord par la confirmation que Georges Parros ne serait pas de retour au jeu dans cette rencontre. Le dur à cuire a encore une fois visité momentanément le pays des rêves à la suite de son court combat en premier tiers temps. Visiblement, le batailleur n'avait toute sa tête en se dirigeant d'abord vers son banc plutôt qu'au cachot. Heureusement qu'on lui a montré la direction du vestiaire.
Amateur de ces combats depuis toujours, je me demande maintenant pourquoi on devrait toujours les permettre. N'en déplaise aux nombreux joueurs actifs dans la LNH qui prônent encore le maintien de ceux-ci, il serait temps de penser à la santé mentale à long terme des hockeyeurs. Mais c'est un autre débat !
Le deuxième fait saillant n'est pas plus drôle ! Comment se fait-il qu'une équipe qui possède d'aussi bons éléments en défensive ait permis une attaque à 4 contre 1 sur Price. Heureusement, ils ne sont pas plus opportunistes que le CH en attaque et ils n'ont pu capitaliser sur la séquence la plus menaçante du match jusqu'ici.
LARS ELLER AU CACHOT - PARCE QUE LE CASQUE VOLE
Le numéro 81 du tricolore n'aurait pas dû être puni pour sa mise en échec contre John Tavares. Le contact a eu lieu alors que Tavares était en possession du disque et le 19 des Insulaires aurait pu voir venir Eller s'il n'avait pas gardé ses yeux sur la rondelle. Le jeu de Eller était le bon. Il n'a pas frappé Tavares par derrière et le contact initial s'est fait épaule contre épaule. L'arbitre s'est fait joué un vilain tour quand le casque de Tavares a pris son envol à la suite du contact entre les deux joueurs. Tout le monde a le droit à l'erreur et heureusement pour Montréal, les Islanders n'ont pas marqué lors de cette supériorité numérique.
DÉNOUEMENT HEUREUX EN PROLONGATION
Si le 3e 20 n'a pas départagé le vainqueur, il a suffit de peu de temps au tricolore pour procurer une victoire à leur gardien en prolongation. Ils leurs devaient bien ça. Price a réussi à repousser les attaques de Tavares à plusieurs reprises et il a permis aux siens de se sauver avec une victoire sans gloire à Uniondale.
LE GESTE DE PACIORETTY... PAS LE BON TEMPS !
Desharnais a sorti la rondelle du fond de territoire et de l'enclave il a dirigé le disque vers la cage de Nabokov où Pacioretty passait par là. Il a fait dévié la rondelle qui a frayé son chemin derrière le New Yorkais. À la place du 67, je n'aurais pas rengainé mon arme aussi vite... question qu'elle soit prête pour le prochain match.