par Stéphane Verdier
WNP (23/09/06) – MONTRÉAL – Les Alouettes de Montréal reçoivent les Blue Bombers de Winnipeg, une équipe qui connaît son lot de difficultés cette saison.
Montréal doit gagner ce match. S’il fallait que les Alouettes échappe aussi ce match, la situation serait encore plus dramatique et la machine à rumeurs se remettrait en route à fons de train.
D’entrée de jeu en conférence d’avant match, le sourire en coin et avec beaucoup d"assurance, coach Matthews a déclaré ceci aux journalistes : « J’ai essayé ma clef dans la porte ce matin et ça fonctionne toujours. Donc, je suis encore ici. Monsieur Whittenhall et moi avons eu une longue discussion hier soir et nous nous trouvons nos vies fort amusantes ! »
Certains de mes confrères ont trouvé l’entrée en matière très arrogante alors que d’autres tendent à penser que c’était de bonne guerre. Don Matthews faisait allusion à l’article paru à la UNE du quotidien anglophone THE GAZETTE qui faisait de Matthews un chômeur à la suite du match de demain ou à tout le moins à la fin de la présente campagne et qui amenait Jim Barker à le remplacer. Tout le monde a nier l’information rapporté par Herb Zurkowski.
LES CHANGEMENTS
Chris Davis remplace Romero dans l'alignement, Jesse Palmer - qui demeure un Alouettes - obtient une place dans la formation à la palce de Lamont Brightful et Luke Fritz reprend son poste laissé vacant par Ryan Folk, blessé et perdu pour le reste de la saison en raison d'une blessure à l'aine.
L'entraîneur-chef a expliqué comment il entrevoit la fin de saison à la barre de son équipe : « Dès l’automne arrivée, nous sommes en mode éliminatoire et l’équipe doit jouer avec cet esprit jusqu’à la fin de la saison et je déclare l’automne officiellement arrivée ! » C’est en ces termes que coach Matthews s’est exprimé.
COMMENT EXPLIQUER CE QUI SE PASSE ?
Quand on lit ce qui se trace sur le terrain et plus particulièrement lors du dernier match contre les Lions à Vancouver, on est en mesure de se demander si les joueurs n'avaient pas un message à passer à Anthony Calvillo. Ce n'est pas normal qu'une équipe soit victime de 12 sacs du quart-arrière dans une seule rencontre. Il est permis de se demander si la confiance et l'harmonie règne au sein de la ligne à l'attaque envers leur général. Calvillo est toujours calme et semble être au-dessus de tout les déboires de l'équipe, chuchote-t'on. Pourtant, jamais Anthony Calvillo n'a jeté la pierre sur aucun membre de son équipe, il a toujours pris le blâme à chaque fois qu'il le méritait et aucun journaliste n'avait à lui faire cracher le morceau. Calvillo est un homme honnête et conscient de ses insuccès. Nous verrons bien si la « malchance » va continuer de s'abattre sur lui !
La rencontre commence à 13h au Stade-Percival Molson.