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GAINEY… AU PAYS DES HORREURS !

par Stéphane Verdier

WNP – (22/01/06)
-  Montréal -  Halte-là, halte-là, halte-là !  Les Canadiens n’y sont pas…


GAINEY… AU PAYS DES HORREURS !

Après Alice au pays des merveilles, Gainey au pays des horreurs !  Le vice-président, directeur général et entraîneur en chef par intérim du Canadiens, Bob Gainey, a dû se pincer plusieurs fois en moins de cinq minutes afin de savoir s’il était bien derrière le banc d’une équipe professionnelle de hockey hier soir à Vancouver !  En 4 :51, « Théo-la-passoire » a accordé 3 buts et déjà la rencontre était dans la poche pour les Canucks.  Non contents, moins de 8 minutes plus tard, les hommes de Mark Crawford en ont ajouté deux autres. José cède alors son poste à Cristobal Huet et trente secondes plus tard… l’ancien porte-couleur du Canadien, Trevor Linden, enfile le 6e but des siens.

HUMILIATION

On se demandait alors si les Canucks n’allaient pas humilier encore plus les « pee wees » de Montréal avec un record de buts marqués dans une période, dans un match peut-être !  Mais, Huet a redonné confiance à l’équipe en effectuant de bons arrêts et la défensive s’est ressaisie… un peu trop tard !  Les francs tireurs de Vancouver ont été stoppés à 6 buts.

LA MÉDIOCRITÉ

Théodore a sans doute mal paru devant la cage du Canadiens, mais il a souvent été laissé à lui seul.  La défensive du tricolore était inexistante durant les premières quinze minutes de jeu et les joueurs locaux contournaient les adversaires plus facilement que l’on contourne les cônes lors d’une séance d’entraînement. Francis Bouillon a connu un rare match difficile permettant 4 buts alors qu’il était sur la glace.  Craig Rivet  et Mike Komisarek patinaient sur la bottine pour deux buts des Canucks.  Quant à Radek Bonk il a été fidèle à lui-même en étant médiocre tout au long de la rencontre. Seuls les entraîneurs n'ont rien vu puisqu’il l’ont utilisé près de dix-sept minutes dans ce match.

Si cette rencontre avait eu lieu dans le cadre du camp d’entraînement, peu de joueurs auraient survécu aux coupures.

Bob Gainey et Guy Carbonneau ont beaucoup à faire pour relancer cette équipe de paresseux, sans vie et sans âme !  Si ces PMEs sur patins n’ont plus le cœur à l’ouvrage, la solution est simple… il faut marchander et procéder au plus vite à des changement majeurs au sein de cette formation où la gangrène a gagné depuis longtemps le cœur même de l’équipe.

SI MÊME FRANCINE PEUT LE VOIR…

Une ribambelle d’entraîneurs en chef ont défilé derrière le banc de cette équipe et personne n’a pu faire la différence.  Au deuxième étage ont succédé à Serge Savard : Réjean Houle, André Savard et maintenant Bob Gainey… et le résultat est le même.  Le noyau de joueurs quant à lui est resté sensiblement le même.  Le constat me semble évident à faire, les modifications ont été mal ciblés !  C’est dans le vestiaire que les changements s’imposent.

Tout le monde le voit, autant les journalistes que les amateurs de hockey.  Même nos épouses dans les foyers du Québec le constatent et le hockey est loin d’être leur préoccupation quotidienne.

PAS MOYEN DE S’EN DÉBARRASSER

Ne soyons pas dupes… les spécialistes du Club de hockey Canadiens l’ont remarqué eux aussi !  Le problème est que personne ne veut des joueurs du Canadiens de Montréal au sein de sa formation.  On a tenté d’offrir Mike Ribeiro, Sheldon Sourray, Saku Koivu, José Thédore et d’autres sans aucun doute… Mais pour reprendre la chanson d’Offenbach, «  le frigidaire fait ben du bruit, mais le téléphone lui… » !

Aucune formation de la LNH ne veut s’affaiblir en accueillant dans ses rangs des patineurs qui n’ont rien dans le ventre et qui ont les pieds aussi lourds que ceux du tricolore.

TIRS AU BUT

La recette du succès tout le monde la connaît. Travailler soixante minutes, être les premiers sur la rondelle, arrêter de jouer en finesse, passer la rondelle monsieur Zednik afin que tous les joueurs puissent tirer au filet et dominer la formation adverse.  Quand le Canadiens obtient le plus de lancers au filet… l’équipe gagne !

Sinon, partisans de Montréal, prenez votre mal en patience parce que  les Canadiens vont batailler pour la dernière place au classement général avec les Pingouins de Pittsburgh et les Capitals de Washington.

22 janvier 2006 | Lien permanent

Le CH tend l'autre joue !

par Stéphane Verdier

WNP –  (22/01/06)
- Montréal -  Les joueurs du Club de hockey Canadiens ont agi en bons-chrétiens contre les Canes de la Caroline en tendant l’autre joue.

Les hommes de Bob Gainey ont subi une autre raclée 7-3, face à la meilleure équipe de la ligue en ce moment.  Les Hurricanes viennent de porter à neuf leur séquence victorieuse, un record pour la formation du sud-est des Etats-Unis.  Peter Laviolette, l’entraîneur-chef des rouges, devait être heureux de voir que les adversaires qui s’amenaient à Raleigh au RBC Center étaient les Canadiens de Montréal.

Tout le monde s’attendait à une meilleure performance du tricolore après l’humiliante défaite que leur a infligée les Canucks à Vancouver.  Les analystes et les amateurs de hockey montréalais espéraient aussi une performance extraordinaire de leur gardien vedette, José Thédore.  C’est plutôt à une reprise que nous avons été conviée.  Pour un 2e match de suite, José s’est vu montrer la sortie après le 5e but des opposants sur seulement 18 tirs des Canes.  Cristobal Huet a bien fait par la suite devant la cage du bleu-blanc-rouge.  Les seuls points positifs dans cette rencontre : un Francis Bouillon à qui on ne peut rien reprocher et Tomas Plekanec, auteur de deux buts ce soir, qui a bien répondu à l’appel de son entraîneur après un court séjour à Hamilton.

Tout le reste, vous l’avez observé autant que moi et nul n’est besoin de repasser le film du match.

THÉODORE, LA DESCENTE AUX ENFERS

Que se passe-t-il avec José Théodore ?  Théo n’est pas l’ombre de lui-même cette saison !  Est-ce que les démêlées judicaires vécues par son père et les membres de sa famille l’ont rattrapé ?  Est-ce que la condamnation de son beau-père l’a affecté ?  Repense-t-il encore à la photographie en compagnie de gens peu fréquentables publiées dans les journaux ?  Est-ce que ses activités hors de la patinoire sont devenues trop abondantes ?  Est-ce la paternité qui le rend nerveux ?  Reçoit-il des menaces ?  Toutes les hypothèses doivent être prises en considération pour expliquer sa médiocre tenue.  Toujours est-il que José doit se questionner sur ses performances indignent du statut qu’il a avec l’équipe, indignent du salaire qu’il commande et indignent de l’amour que ses partisans lui portent.  Théo n’a jamais été aussi mauvais et il y a sans doute une raison que nous ignorons tous.

Si Bob Gainey doit lui donner un congé afin qu’il se ressaisisse, qu’il le fasse !  Cristobal Huet a démontré de belles aptitudes quand on lui permet de défendre son filet.  Gainey peut donc lui accorder du temps afin qu’il fasse le vide et regagne sa confiance.



IL N’EST PAS LE SEUL À BLÂMER

Il serait facile de mettre tout le blâme sur Théo pour les insuccès de l’équipe.  Mais qu’en est-il des buteurs de la formation ?  Le capitaine mène peut-être à ce chapitre, mais il est en voie de se faire dépasser par Michael Ryder.  Kovalev est en panne, Ribeiro est mauvais en défensive en plus de ne pas produire beaucoup de points. Sundstrom, Bonk et Bulis ne sont pas les as marqueurs de l’équipe montréalaise, mais on se plairait à les voir enfiler quelques rondelles derrière les gardiens rivaux.

QUI SERA DEVANT LE FILET CONTRE LES FLYERS ?

J’ose espérer que Gainey enverra Cristobal Huet dans la mêlée.  Le choix n’est pas difficile à faire.  Sa deuxième chance, généralement accordée à un gardien pour qu’il garde sa confiance, Théo l’a bousillé ce soir !  Les Flyers sont premiers dans la division Atlantique, un défi de taille pour les hommes de Bob Gainey.  Partisans de Montréal, une visite au sanctuaire de Saint-Jude, patron des causes désespérées s’impose et il aura beaucoup de pain sur la planche !

22 janvier 2006 | Lien permanent

GENEVIÈVE JEANSON... SE FAIT ENCORE PINCER !

par Stéphane Verdier

Genevieve_jeanson WNP (20/01/06) – Montréal - « Je n’ai jamais pris de EPO de ma vie, jamais je n’ai pris et jamais on ne m’a offert de EPO… »  Il me semble encore entendre ces propos de la bouche même de Geneviève Jeanson, il y a quelques années.  À cette époque, je voulais bien la croire, lui donner une chance de prouver au monde qu’elle avait raison.

La jeune femme de 24 ans, bourrée de talent, a remis un autre pipi contenant des quantités appréciables d'EPO.  Elle a beau nous dire et crier sur les toits qu’elle n’a jamais pris de substances interdites de sa vie… Plus personne ne la croit maintenant.  Et elle en remet par l’entremise de son avocat qui qualifie la cycliste de créature d’exception qui peut produire une quantité d’EPO naturelle supérieure à un humain normal.  Sans doute a-t-il raison !  Mais la couleur de la substance trouvée dans le pipi de madame montrait malheureusement un EPO de source autre.

PEUT-ON LA BLÂMER !

C’est une autre gifle cinglante à la figure du Canada et je ne veux pas jeter le blâme uniquement sur l’athlète québécoise.  La victoire à tout prix a encore une fois eu raison de la raison, celle que l’on veut montrer en exemple à la jeunesse internationale qui veut pratiquer un sport au niveau élite.  On veut bien dire à la relève de ne pas se doper, de se développer uniquement par le conditionnement physique et par l’entraînement, mais quand on sait que plusieurs athlètes utilisent des moyens artificiels pour parvenir à grimper sur la plus haute marche du podium, comment peut-on leur en vouloir !

PAS DE CHANCE, QUAND ON EST CANADIEN…

Si Ben Johnson avait été Carl Lewis, il n’aurait jamais été déchu et il serait encore l’idole des canadiens et des canadiennes.  Lance Armstrong plaide aussi son innocence après qu’on ait dévoilé qu’un échantillon lui appartenant contenait des substances interdites.  Ce qui est plus délicat dans son cas, c’est que cet échantillon devait demeurer anonyme… Alors, qu’on lui foute la paix !

Le Canada avait connu la honte en 1988 quand Ben Johnson avait testé positif à la suite de sa brillante victoire aux Jeux Olympiques de Séoul.  Le héros du jour devenait la honte de toute une nation aux yeux du monde.

UNE LIGNÉE DE TRICHEURS

Le Canada se remettait à peine du scandale Johnson que moins d’un an plus tard, une autre athlète de haut niveau se faisait prendre à son tour.  La spécialiste du 100m haies, Julie Rocheleau, était suspendue 2 ans pour avoir absorbé des stéroïdes anabolisants.

D’autres athlètes canadiens ont testé « positif » au fil des ans.  Les haltérophiles Guy Greavette et Michel Viau en 1983, Terry Hadlow et Luc Chagnon retirés de l’équipe canadienne pour les jeux de Los Angeles, Eric Chevrier banni à vie, le spécialiste du triple saut Oral O’Gilvie, les sprinters Brian Morrison, Cheryl Thibedeau et Kofi Yevakpor, le cavalier Eric Lamaze, le lanceur de marteau Robin Lyons, le planchiste Ross Rebagliati… et la liste continue !

LA RETRAITE… POUR SE DONNER BONNE CONSCIENCE

À la suite de ce nouvel épisode, Geneviève Jeanson annonce sa retraite de la vie sportive.  Elle promet de rétablir sa réputation en prouvant qu’elle n’a jamais pris d’EPO de sa vie.  Malheureusement pour Madame Jeanson, il n’y a plus de place pour le pardon et sa réputation de tricheuse la suivra toute sa vie, qu’elle le veuille ou non.

20 janvier 2006 | Lien permanent

CLAUDE JULIEN, CONGÉDIÉ

par Stéphane Verdier

WNP - (14/01/06) - Montréal - Le Canadien de Montréal a annoncé aujourd’hui le congédiement de son entraîneur-chef Claude Julien.  La nouvelle n’a rien de surprenant quand on sait que Julien n’était pas l’homme de Gainey à son arrivée comme directeur gérant.  Depuis quelques temps, le pauvre Julien avait beau essayer toutes les combinaisons possibles et de montrer les dents avec quelques mises de côté audacieuses, les joueurs du tricolore ne fournissaient aucun effort sur la glace lors des matchs et ce n’était guère mieux dans les entraînements.  Comme on dit souvent "Le message ne passait plus !".  Rick Green coordonnateur de la défensive écope lui aussi de l'impatience justifiée de Gainey.  Toutefois, Doug Jarvis, entraîneur associé, et Roland Melançon, responsable des gardiens, conservent leur poste. Julien, nommé entraîneur-chef du Canadien le 17 janvier 2003, montre un dossier de 72-62-10-5 à la barre de l’équipe. Le Canadien, qui a connu un début de saison plus qu’intéressant avec 12 victoires en 15 parties, présente maintenant une fiche de 19-16-5-1

La maigre récolte de points des dernières vingt-cinq rencontres a enfoncé le clou profondément dans la tombe de Julien. Ses mauvaises décisions et son manque d’énergie pour fouetter l’ardeur de ses troupes ont aidé Gainey à bouger en ce sens.  Gageons que le directeur gérant a dû rager quand il a vu Radek Bonk être utilisé par Julien après avoir commis l’irréparable lors du but victorieux de Ian Lapérière de l’Avalanche du Colorado.

Lorsqu’une équipe va mal, c’est bien souvent le « coach » qui paie pour les insuccès d’une formation. Dans le cas du Club de hockey Canadien, la blessure est plus profonde qu’une simple question de coaching !  La gangrène ronge cette équipe depuis trop longtemps.  Mario Tremblay, Alain Vigneault, Michel Therrien et Claude Julien n’ont pas été en mesure de rassembler les joueurs et d’en faire une équipe.

LES CLANS
Depuis plusieurs années, la formation Montréalaise est morcelée en petits clans.  Rappelons-nous l’attitude de Saku Koivu, le capitaine, envers Mike Ribeiro à son arrivée avec l’équipe et Richard Zednik qui ne le regardait même pas et qui boudait dans son coin avec Saku et Craig Rivet.  Dernièrement, le trium virat démantelé avec le renvoi dans les mineurs de Pierre Dagenais, le bon ami de Mike Ribeiro et José Théodore, des joueurs plus que médiocre cette saison.

CARBONNEAU RAPPATRIÉ
Bob Gainey dirigera l’équipe par intérim jusqu’à ce qu’il choisisse son homme de confiance.  Il a beaucoup de pain sur la planche pour regrouper cette équipe et en faire des gagnants.  Les joueurs du bleu-blanc-rouge ont une longue pente à remonter.

Pour l’aider dans cette tâche ardue, Bob Gainey ramène à Montréal son ancien coéquiper et ex-capitaine du tricolore, Guy Carbonneau.  Il a déjà fait partie de l’équipe d’entraîneur à Montréal avant d’accepter un job avec les Stars de Dallas alors que Gainey y était le patron.  Il se rapprochait ainsi de sa fille qui se mariait à Brendan Morrow.  Le premier défi du duo Gainey-Carbonneau sera de trouver la bonne recette pour que la chimie opère de nouveau à Montréal.  Mais quand on travaille avec les mêmes ingrédients, il est difficile de parvenir à faire lever la pâte.  On a de bons ingrédients mais la « Magic Powder » ne fait plus rien monter.

Gainey lors de la conférence de presse qui a suivi son premier entraînement a déclaré : « Il faut changer l’esprit qui règne au sein de cette équipe.  On doit aussi procéder à des changements d’attitude hors de la patinoire et voir à ce que nos joueurs travaillent plus fort dans les matchs et lors des pratiques.  Plusieurs joueurs de cette formation jouent en dessous de leur capacité, de leur talent ».

Il est prévoir que Gainey bougera dans les prochains jours ou les prochaines semaines. Des têtes tomberont bientôt et changeront de domicile… C’est à souhaiter !  Les rumeurs d’échanges ne sont jamais sans fondement.  Parmis les joueurs les plus susceptibles de changer d’adresse, les échos font entendre les noms de Mike Ribeiro, Sheldon Souray, José Thédore et même Saku Koivu.

PROCHAIN ENTRAINEUR-CHEF
Bob Gainey terminera la saison derrière le banc. Dès l’an prochain, Guy Carbonneau est assuré qu’il occupera le poste.  Ce n’est une surprise pour personne que de le voir diriger les destinées de cette équipe pour laquelle il s’est donné presque toute sa carrière durant  Carbonneau a remercié la direction des Stars de lui permettre de revenir à Montréal et a affirmé être heureux de revenir dans le giron des Glorieux.

14 janvier 2006 | Lien permanent

Le Canadien, où s'en va-t-on ?

par Stéphane Verdier

WNP (13/01/06) - Montréal - Le Canadien de Montréal ne fait plus rien qui vaille !

Claude Julien a beau tenté tous les remainiements qu'il désire, la chimie n'opère plus au sein de la formation des glorieux. Pourtant, tous les éléments clés sont de retour en unfiforme. Ni Kovalev, ni Koivu ne peuvent redonner l'élan nécessaire à la relance de l'équipe. Seul Bégin nourrit encore l'offensive de la sainte flanelle. Quand Jan Bulis passe pour un excellent marqueur, il faut se poser de sérieuses questions sur les chances du Canadien de retrouver une position plus enviable au classement général de la nouvelle LNH.

RIBEIRO ÉCOPE - DAGENAIS... UN SOUVENIR !

Le 71 du Club de hockey Canadien a regardé quelques matchs du haut de la passerelle en compagnie de son bon ami Pierre Dagenais.  Si Ribeiro a retrouvé son poste au sein de l'alignement, Dagenais quant à lui a été soumis au ballotage et aucune équipe de la LNH ne l'a réclamé.  Le meilleur marqueur du tricolore en tirs de barrage ne fait pus partie des plans de l'équipe de Claude Julien.  Dagenais n'avait pas aidé sa cause en début de saison en prenant plusieurs mauvaises pénalités.  Heureusement, à cette époque les montréalais faisaient flèche de tout bois et réussissaient quand même à s'en sortir.

Espérons que Ribeiro ne subira pas le même sort que Dagenais.  Est-il un appât pour un échange impliquant le Canadien ? Il est vrai que Ribeiro ne produit pas autant que les dirigeants le voudraient, mais il n'est pas le seul à pointer du doigt.
Parmis ceux qui ont assez joué pour être ciblés, Mike Komisarek est loin d'offrir aux partisans ce qui'ils s'attendent d'un gros défenseur. Il a joué 33 matchs cette saison et n'a obtenu qu'une seule passe , un maigre petit point. Pis encore, le gaillard affiche un différentiel de -6 au chapitre des +/-. C'est aussi le défenseur qui a lancé le moins souvent sur les gardiens adverses, 19 tirs au but seulement.

THÉO RÉCHAUFFE LE BANC !

Qui aurait dit au début de la saison qu'un José Théodore en santé aurait regardé quelques matchs du bout du banc ?  Et ce n'est pas un repos, c'est un message clair de l'entraîneur-chef, Claude Julien.  Théo complète le trio d'amis que forment avec lui Ribeiro et Dagenais.  Cristobal Huet, bien connu dans sa famille et de quelques amateurs férrus, s'est amené à Montréal dans la transaction qui envoyait Mathieu Garon aux Kings de Los Angeles. C'est à lui qu'on a confié le filet pendant que Théodore doit réfléchir à son rendement médiocre depuis le début de la saison.  Huet a été excellent devant la cage du tricolore à Montréal contre les Sénateurs.  Il a été le joueur le brillant des siens dans la défaite contre l'avalanche au Colorado repoussant 18 tirs au seul premier engagement, 40 au total dans le match où le Canadien s'est incliné 2-1 dans les dernières 10 minutes de la rencontre à la suite de la bévue impardonnable du plus mauvais joueur de la formation bleu-blanc-rouge, Radek Bonk.

JULIEN S'ENDORT

Alors que Bonk fait une passe directement sur la palette de l'adversaire au lieu de conserver le disque et tenter un jeu pour Zednik, Ian Lapérière va compléter le jeu en logeant le disque derrière Huet pour le but de la victoire.  Pour le remercier de sa gaffe méga coûteuse, Claude Julien en remet en l'envoyant de nouveau sur la glace dans les dernières minutes de la rencontre.  Décision ridicule de l'entraîneur à l'endroit d'un joueur qui commet des bévues et, qui plus est, ne produit rien en offensive.  Son seul filet de la saison, aussi son premier depuis février 2004, a été marqué involontairement de sa part.

QUI SERA LE PROCHAIN À ÉCOPER ?

Chez le Canadien, on a pas vraiment besoin de se creuser les méninges très longtemps pour trouver un coupable et l'envoyer réfléchir sur la passerelle.  Radek Bonk, Richard Zednyk, Alex Kovalev, Mike Komisarek, sont sans doute de bons candidats pour un repos forcé non mérité mais justifiable.

Seuls Steve Bégin et Francis Bouillon peuvent se dire mission accomplie depuis le début la présente campagne.  De bonnes notes aussi pour un défenseur qui n'a pas toujours été dans mes bonnes grâces, Craig Rivet qui connait somme toute une saison acceptable.  Andrei Markov, même s'il a ralenti un peu depuis quelques matchs ne peut être pointé du doigt pour les infortunes des glorieux.

QUI SERA DEVANT LE FILET ?

Avec ses performances irréprochables de la dernière semaine, Cristobal Huet mérite d'emblée de défendre la cage du Canadien lors du passage des Sharks de San Jose au Centre Bell.  Est-ce que Julien aura le courage de clouer son "San Jose" sur le bout du banc pour un troisième match de suite ?  Il ne faudrait pas voir non plus un désaveu de l'entraîneur envers le gardien "numéro 1" de l'équipe, mais plutôt que Huet a mérité de jouer cette rencontre.  On verra bien...

13 janvier 2006 | Lien permanent

LA NOUVELLE LNH

par Stéphane Verdier

WNP (25/10/05) - Montréal

FALLAIT-IL VRAIMENT UN LOCK OUT ?

La Ligue nationale de hockey a adopté un style de jeu qui me plait. Les joueurs de talent ont maintenant toute la place pour s’exprimer sur la surface de jeu. Grands mercis aux bonzes des bâtons et des disques caoutchoutés qui ont remanié notre sport national au goût du jour. Il aura fallu attendre une bonne décennie, si ce n’est plus, pour qu’enfin nous puissions nous abreuver de beaux jeux, de belles manœuvres, de superbes feintes, de bons patineurs, d’excellents manieurs, de montées et d’échappées spectaculaires.

ACCROCHAGE

Je jouis littéralement quand je vois une main levée vers le toit de l’immeuble pour signifier une pénalité pour accrochage ou obstruction. Quel bonheur ! Et qu’il est bon de voir les équipes qui ont du mal à s’ajuster à la nouvelle politique de la LNH de devoir jouer à court d’un ou souvent même deux patineurs… Oui, patineurs et c’est là que le bât blesse pour ces équipes ! Des patineurs trop lents pour suivre la cadence imposée et c’est le cachot à coup sûr. Ces joueurs qui mettent leur équipe dans l’eau chaude devront s’ajuster rapidement au nouveau style de la ligue à défaut de quoi, on devra trouver une solution plus profitable, c’est-à-dire, de nouvelles paires de jambes, plus jeunes, plus rapides, des jambes qui auront eu une expérience préalable du hockey nouveau genre dans la Ligue américaine entre autre. Bobby Clarke devrait se réjouir que des gars comme Simon Gagné et Peter Forsberg puissent patiner librement. Ils ont maintenant plus d’espace pour la mettre dedans, comme on dit chez nous. Qu’il pense donc à faire réfléchir ses lourds et lents porte couleurs, qui doivent s’accrocher comme des wagons à une locomotive pour demeurer dans la course à la rondelle, au lieu de réclamer à tue-tête le retour à un style décrié si longtemps. Il est fini, j’espère, le temps où les arbitres aux bras trop lourds – surtout en fin de match – étaient tous affligés de cécité.

LA ROUGE DISPARAÎT

L’abolition de la ligne rouge donne une saveur tout à fait différente. Du jeu beaucoup plus ouvert et des échappées viennent ponctuer agréablement les matchs. La trappe est plus difficile à jouer et tout peut arriver. Les longues passes sont fréquentes et les gardiens doivent se surpasser à chaque fois. J’étais gagné depuis longtemps à l’idée de supprimer la ligne centrale. D’abord parce que ça permet aux bons patineurs d’évoluer dans un environnement beaucoup moins restreint et aussi parce que le jeu devient plus ouvert et plus rapide. Il y avait longtemps que je n’avais pas été sur le bout de mon siège pour la majeure partie d’un match de hockey. J’aime le jeu rapide et ce que nous voyons depuis le début du calendrier me rappelle les bons moments des séries de fin de saison que nous ont fait vivre les équipes de l’Ouest.

LES GARDIENS

La seule ombre au tableau est le sort qui est réservé aux gardiens de buts avec les nouveaux règlements. Les gros gaillards de défenseurs n’en peuvent plus de n’être que des spectateurs devant leur filet. Ils ne savent plus quoi faire pour nettoyer le devant de la cage et venir en aide au joueur le plus important d’une équipe de hockey. Déjà qu’on a diminué la dimension des pièces d’équipement du gardien du fort ! Ce n’est pas pour rien que de grands gardiens ont connu quelques déboires en début de saison. Théo en fait partie, mais il n’est pas le seul ! Khabibulin à Chicago et même Martin Brodeur, reconnu comme l’un des meilleurs au monde, est victime de la circulation plus lourde devant son filet. Tous ces grands ont des moyennes supérieures à 3.00 buts par match jusqu’ici. Au moins depuis quelques rencontres, les arbitres sont plus vigilants et sortent leur sifflet au moindre contact délibéré avec les cerbères.

TIRS DE BARRAGE

Ah, que voici une formule gagnante auprès des amateurs. Finis les matchs nuls où les joueurs se battaient pour un seul petit point au classement général. Nous voulions des gagnants à chaque rencontre, nous en auront. N’en déplaise à « Coco » Lemaire, cette formule est une excellente amélioration pour cette ligue. Je ne sais pas pourquoi d’ailleurs, on serait contre un sport qui nous offre des fins de matchs spectaculaires où les partisans restent accrochés à leur siège jusqu’au dernier lancer… En plus, ça fait vendre quelques hot-dogs supplémentaires !

LA NOUVELLE LNH

Toutes ces nouvelles règles et cette nouvelle ligne de pensée devront être maintenues pour assurer la survie du hockey et attirer une nouvelle clientèle. Avouons-le, personne n’aurait pu prédire, après une saison complète d’inactivité dans le circuit Bettman, que les partisans auraient accouru en si grand nombre pour voir ces enfants gâtés évoluer sur les patinoires. Mais, fallait-il vraiment un lock out et l’annulation d’une saison pour comprendre qu’il y avait urgence d’agir !

25 octobre 2005 | Lien permanent

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